Entre le jour et la nuit
Tu as les joues douces
comme la soie du vent
au col des montagnes.
Pour empêcher qu’elles ne s’effritent,
il souffle du bout ds lèvres
et on dirait que ça chante
sur les cordes bleues
qui pendent des nuages vers nous,
que ça chante dans la ruelle
en passant sur tes joues.
Et tu nous entraînes à l’abri
du vent majeur qui monte
à l’affût de la nuit,
moitié-moitié,
un jour de cidre dans la noire.