AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.17/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Czernowitz, Autriche-Hongrie , le 10/10/1905
Mort(e) à : Paris , le 28/02/1996
Biographie :

Maximilien Rubel est un marxologue austro-hongrois, naturalisé français.

Né d'une famille juive, il vient à Paris en 1931 pour poursuivre ses études universitaires de philosophie et de sociologie. Il consacre sa thèse de doctorat à Karl Marx.

À partir de 1942, il participe au Groupe révolutionnaire prolétarien, qui déploie notamment son activité de Résistance par des appels à l'insoumission distribués aux soldats allemands. Il quitte le GRP en 1945.

En 1951, il publie "Karl Marx, auteur maudit en URSS", dans lequel il dénonce la censure de textes de Marx par le régime stalinien.

Il fonde en 1959 la revue Études de marxologie. Il participe au "Groupe communiste de conseils", qui édite à partir de 1962 les Cahiers de discussion pour le socialisme des conseils.

Rubel devient maître de recherche au CNRS, et siège au conseil scientifique de la Fondation internationale Marx-Engels. Il a dirigé l'édition des textes de Marx parue dans la Bibliothèque de la Pléiade, traduisant de nombreux textes inédits en français.

Spécialiste internationalement reconnu de Karl Marx, il a été également conseilliste.
+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Maximilien Rubel   (14)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Contrairement à Engels, Marx ne pensait pas que la transformation révolutionnaire de l’avenir se ferait à la manière des révolutions du passé, tel un cataclysme naturel qui broie hommes, choses et consciences. Avec l’avènement du travailleur moderne, l’espère humaine commençait le cycle de sa vraie histoire : elle entrait dans la voie de la raison et devenait capable de réaliser ses rêves et de se donner un destin à la mesure de ses facultés créatrices. Les conquêtes de la science et de la technologie rendaient possible une telle issue, mais le prolétariat devait intervenir pour que la bourgeoisie et son capital ne changent pas cette évolution en marche à l’abîme.

« Les triomphes de la science semblent achetés au prix d’un avilissement moral. A mesure que l’humanité dompte la nature, l’homme semble devenir la proie de son prochain et de sa propre infamie » (Discours devant les chartistes, 1856).

La révolution prolétarienne n’aura donc rien d’une aventure politique ; ce sera une entreprise universelle, menée de concert par l’immense majorité des membres de la société ayant pris conscience de la nécessité et de la possibilité d’une régénération totale de l’humanité. L’histoire étant devenue mondiale, la menace d’asservissement par le capital et son marché s’étend à toute la terre ; par contrecoup doivent apparaître une conscience et une volonté de masse toutes tendues vers un changement profond et universel des relations humaines et des institutions sociales. (p. 98)
Commenter  J’apprécie          10
Albert Mathiez, dont l’Histoire de la Révolution française équivaut à une apologie du jacobinisme, tire un parallèle frappant du bolchévisme et du jacobinisme, et le conclut en ces termes : « L’histoire jamais ne se répète exactement, mais les ressemblances que notre analyse a révélées entre les deux grandes crises de 1793 et de 1917 ne sont ni superficielles ni fortuites. Les révolutionnaires russes imitent volontairement et sciemment les révolutionnaires français. Ils sont animés du même esprit. Ils se meuvent au milieu des mêmes problèmes dans une atmosphère analogue. Les temps diffèrent. La civilisation a marché depuis un siècle un quart. Mais la Russie doit à son état arriéré de ressembler plus qu’on ne le croit d’ordinaire à la France agricole et illettrée qui était celle de la fin du XVIIIe siècle.

Ce sera chose curieuse à observer et riche matière à réflexion si le rythme de deux révolutions se poursuit jusqu’au bout d’une même cadence. »

Cinquante années ont passé : il ne paraît pas risqué de poursuivre aujourd’hui le parallèle de Mathiez. (p. 174)
Commenter  J’apprécie          00
Chez Marx, l’adhésion au communisme, c’est tout d’abord l’adhésion à la cause de l’émancipation des travailleurs qui s’identifie à la cause humaine universelle.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Maximilien Rubel (13)Voir plus

Quiz Voir plus

Molière

Qui est l’auteur de cette pièce de théâtre ?

Molière
Jean-Jacques
Michelle
Gertrude

25 questions
29 lecteurs ont répondu
Thème : Le Bourgeois Gentilhomme de MolièreCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}