Le jour du loyer constitue une réalité inexorable. Avant son arrivée tonitruante, le temps s'accélère follement. Chez moi, l'échéance semblait revenir tous les deux jours, et Guy avait perpétuellement besoin d'un nouveau jean. Mes vêtements à moi m'attendaient toujours chez le teinturier. Dans ma cuisine, les denrées de base s'envolaient avec une affolante régularité.