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Citation de diFunttiChro


Si je pleure, maintenant, c’est de rire. Et quand enfin j’ai réussi à retrouver mon souffle, je proteste :
– Hé ! Vous aviez prétendu être nul en blagues.
– C’est vrai, répond-il d’un ton grave. Celle-là était très mauvaise. Votre hilarité m’étonne.
Je ris encore quand je m’affale sur le siège à côté du sien, agréablement rassasiée et un peu endormie. Je m’efforce cependant de rester éveillée en fixant la fenêtre de l’autre côté de l’allée centrale, juste derrière la tête de Jean-Luc, ou le soleil auréole un nouvel édifice imposant.
– C’est bizarre, mais on dirait un château, là-bas, dis-je en tendant le doigt.
– Parce que c’en est effectivement un, répond Jean-Luc après avoir tourné le cou.
Je m’étonne d’une voix ensommeillée :
– Non !
– Bien sûr que si, s’esclaffe-t-il. Vous êtes en FRANCE, Lizzie. À quoi vous attendiez-vous ?
Pas à des châteaux exposée au su et vu de tout le monde. Pas à ce crépuscule merveilleux qui emplit le wagon d’une lueur rosâtre. Pas à cet homme parfaitement gentil et adorable qui est assis près de moi.
– Pas à ça, lui réponds-je en chuchotant. Pas à ça.
Puis je ferme les yeux.
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