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Citation de diFunttiChro


– […] N’empêche… qu’est-ce que je vais faire, maintenant ? Il serait complètement cinglé de partir à New York sans un boulot ni un endroit où vivre, non ?
– Pas du tout ! Ce serait juste courageux. Et vous m’avez l’air d’une fille sacrément courageuse.
Pardon ? Je manque d’avaler mon vin de travers. Personne ne m’a encore dit que j’étais courageuse.
Dehors, le soleil continue à baisser à l’horizon – qu’est-ce qu’il se couche tard, l’été, en France ! – baignant le ciel derrière les collines et les forêts vertes d’un rose appétissant et voluptueux. Autour de nous, le personnel apporte des assiettes contenant des assortiments de fromages, des truffes au chocolat et de minuscules verres de digestif. Dans la section fumeur, les convives s’en grillent une, savourant paresseusement la cigarette d’après-dîner, et l’odeur de leur tabac, dans cet environnement romantique, ne sent pas aussi mauvais, si je puis me permettre, que celle qui sortait des narines de mon ex-petit copain. J’ai l’impression d’être dans un film.
Disparue, la Lizzie Nichols, benjamine du professeur Harry Nichols, récemment sortie de l’université sans diplôme, qui a passé toute son existence à Ann Arbor et n’est sortie qu’avec trois garçons (quatre, si on compte Andy). Je vous présente Elizabeth Nichols la courageuse (!), voyageuse cosmopolite et sophistiquée, dînant dans un wagon-restaurant en compagnie d’d’un étranger sublime (et je le pense !), se délectant d’un assortiment de fromages (du fromage !) et sirotant une boisson appelée Pernod, tendit que le crépuscule envahit lentement la campagne française que nous traversons…

Source : difunkychronicles.com
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