Je les connais, les autres sans domicile fixe. Ils n'ont pas cherché à se retrouver là plus que moi. C'était peut-être provisoire, peut-être par inadvertance, peut-être parce qu'ils n'avaient pas mesuré les conséquences, ou parce que, mis dehors par une administration à laquelle ils ne comprenaient rien, ils sont tombés au bas d'une falaise qu'ils ne peuvent pas remonter. Leur histoire est la mienne, parce que potentiellement, ils sont moi demain.