Aucun projet politique ne peut changer fondamentalement la nature humaine. C'est étrange qu'à travers les siècles on ait eu si peur de ça. Si des siècles de domination n'ont pas eu raison de tous les élans généreux et altruistes, du dévouement, de la bonté, comment est-ce que quinze toutes petites années d'égalité et de justice auraient effacé les sursauts du chagrin, de la solitude, de la violence et du dégoût ?