J’écris comme un promeneur taïwanais en balade au sommet du Schilthorn,
je ne sais où je vis,
mais j’y vais.
J’écris.
Je t’écris.
Je découvre mes pensées en écrivant, les construis en empruntant des chemins épars, sans signalisation, inconscients, et tombe sur des souvenirs refoulés.
Mes genoux de gamin sont écorchés mais je poursuis.
Je randonne.
M’accroche
grimpe
M’élève.