Elle a chaud quand elle quitte le baraquement. Chaud dedans, chaud dehors, dans son cœur, dans sa tête. Elle est ivre, mais d’une jolie ivresse. Pas celle qui assomme, qui anesthésie, qui endort, qui fait envisager n’importe quoi. L’autre, celle qui donne l’impression de flotter, de danser au-dessus du monde. Une ivresse qui sent bon le cidre aux épices, les crêpes au beurre, la chaleur de la pièce à vivre et la victoire des All blacks.