J'avais déjà bien apprécié "Crépuscule à Casablanca" pour son narratif autour des intrigues politiques du Maroc des années 1950. Avec "Sans d'encre", je retrouve ce sens du vécu et des détails pour s'immerger dans l'époque, avec en prime une pointe de féminisme très appréciable. Ce que j'aime particulièrement chez Melvina Mestre c'est l'absence de manichéisme et la possibilité pour chacun d'être défendable (enfin, presque tous...). L'intrigue se défend bien et le suspense est bien mené.
Mes grands parents vivaient au Maroc dans ces années et ma mère y était adolescente. Je retrouve donc avec plaisir une ambiance qui m'a été décrite. Merci!