Charlotte s’approcha de moi et me tendit la main. Je m’en saisis et elle la serra entre les siennes, son parfum, un mélange de pâtisserie et de talc me réconforta.
– Ah, mon garçon, vous vous êtes fait mal en tombant, n’est-ce pas ?
– En tombant ? demandai-je en retirant mes mains. Comment ça ?
– En tombant amoureux. De Kira. De votre femme, dit-elle en me souriant gentiment.
Je déglutis et me tournai vers la fenêtre.
– Je ne suis pas amoureux de Kira, insistai-je, mais les mots étaient fragiles, comme s’ils n’avaient aucun poids et flottaient dans l’air.
Charlotte soupira.
– Par tous les saints, vous êtes tous les deux si têtus ! Vous méritez juste d’être enchaînés l’un à l’autre pour la vie. C’est un miracle qu’à cause de vos histoires, je ne me sois pas mise à boire.