Il était une fois, il était au temps jamais, car si n’était, point ne compterais ; du temps où le peuplier portait des noix et l’osier des fleurs de pois et que les ours balourds se battaient à coups de queue ; du temps où loups et moutons se tenaient par le menton et se donnaient la bise ; où les puces sautaient, ferrées de quatre-vingt-dix-neuf livres de fer à chaque patte et se perdaient dans le bleu du ciel pour en rapporter des contes.
Du temps où les mouches signaient du doigt les parois,
Plus menteur que moi celui qui n’y croit !