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Citation de Julavallee_407


Apocalypse enfantin

Micheal Grant savait-il ce qu’il faisait ? Voulait-il écrire une simple histoire de science-fiction à Perdido Beach? Une minuscule ville de Californie situé au loin de toute civilisation. Une centaine d’enfants y vivent. Ils sont à la maison, en garderie ou encore, à l’école, dans un cours d’histoire comme c’est le cas de Sam Temple et Quinn Gaither. Le regard vide, une grande envi de sommeil, ils tentent de faire passer le temps tout en regardant leur professeur. Puis Pouf, l’homme qui était à l’avant disparait. Pas d’étincelles. Pas de fumée. Rien. Un gros rien. Paniquée, la classe se lève de leur chaise. Il n’y a plus aucune trace d’adultes dans l’école, ni même dans la ville. Il ne reste que des enfants de moins de 15 ans, dont certains développent des habilités surnaturelles.

Ce livre nous transporte dans un monde quasi apocalyptique où plusieurs personnages principaux s’enchainent. Cela donne lieu à plusieurs petites histoires qui sont pour certaines, moins intéressantes et qui donnent des longueurs à ce livre qui a déjà 586 pages. Cependant, la majorité d’entre elles donnent un rythme continu au fil conducteur de l’histoire.

Quoi que très divertissant, le texte s’avère cliché et prévisible. L’on peut y reconnaitre une grande ressemblance avec «Sa majesté des mouches» : (un best-seller anglais des années 40 écrit par William Golding) et la série de bande dessinée Marvel : «X-Men». De plus, l’on note nombres d’indices qui donnent des idées sur la suite des évènements.

Pourtant, on ne peut qu’être émerveillé devant les nombreux développements des personnages et le monde sordide que l’auteur a créé. Les idées y sont claires, précises et bien d’écrites. Aussi, le style d’écriture enfantin de Grant se joint parfaitement à son histoire et permet au lecteur de comprendre la triste vérité : les enfants ne réalisent pas l’ampleur de ce qu’ils vivent.

Malgré ses nombreuses lacunes, ce livre plaira aux amateurs de science-fiction qui recherche du divertissement même s’il n’est pas un modèle de littérature.
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