Le terme "d'horoscope", appliqué au calendrier celtique, réconcilie le jeu cyclique de toutes les astrologies, ailleurs davantage marquées pae le cycle de la lune, des planètes et des étoiles fixes. Chaque civilisation s'attache à magnifier les valeurs dont elle se nourrit. En astrologie mondiale, calquée sur le mode celtique, il serait ainsi fascinant de jeter un coup d'oeil particulier et riche d'enseignements sur l'Inde-cèdre, la France-sapin, les Etats-Unis-pommier et la Suisse-tilleul. Considérant l'humanité moderne et les opiniâtres aventuriers de l'inconscient qui ont essayé d'en cerner la vie souterraine, ses rêves, ses espoirs, à quelles valeurs serait-on tenté de songer en évoquant le peuplier solitaire que fut Sigmund Freud, et le cyprès bruissant au pied duquel se prolonge, aujourd'hui encore, l'ombre de Carl Gustav Jung ?
Au VIIIème siècle, la moitié de l'Europe était recouverte de bosquets de chênes. a cette époque, Saint Boniface, apôtre de la Germanie, abattit un chêne sacré pour prouver aux païens que leur dieu ne valait rien puisqu'il était incapable de défendre son symbole. Le chêne devint alors l'arbre du diable. Seules les sorcières lui restaient fidèles. Les protégeant et les vénérant au péril de leur vie, elles continuèrent à se réunir à ses pieds pendant la nuit de Walpurgis, qui précède le 1er mai. Aussi les immolait-on sur un bûcher de chêne.