Shirine adore sa mère, elle la considère comme un rempart, un refuge, une amie, mais qu’il faut souvent tromper et dont il faut se méfier aussi. Même au nom de l’amour, sa mère ne lui pardonnera pas tout. Son obsession aujourd’hui est de la voir rangée, casée, officiellement en couple. Elle lui a même conseillé de se marier puis de divorcer après. « Ensuite tu t’en débarrasses. » Pour sa mère, les hommes sont des prédateurs et des géniteurs, il faut savoir les utiliser. Mentir à la famille est donc une nécessité pour Shirine, tout comme au voisin ou au gardien d’immeuble face à leurs questions inquisitrices.