AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Michel Bouquet (11)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
L'immortalité

J'ai écouté la nouvelle L'immortel de Jorge Luis Borges lue par Michel Bouquet. Formidable ! Son interprétation m'a beaucoup aidée à comprendre cette odyssée, exaltante et douloureuse.

Un vieux manuscrit a été retrouvé dans un exemplaire de L'Iliade acheté à un libraire à Tanger. le manuscrit raconte l'histoire de Marcus Flaminius Rufus, un tribun romain d'une garnison égyptienne . celui-ci s'est mis en quête de la Cité des Immortels et de son eau merveilleuse, après avoir écouté le récit que lui fit avant de mourir un cavalier venu d'Orient. Marcus Flaminius Rufus dirige alors une expédition de plus de deux cents hommes. Après bien des péripéties funestes, il se retrouve tout seul en plein désert. Il s'évanouit et rêve qu'il se trouve dans un lieu étroit à l'intérieur d'un labyrinthe au centre duquel se trouve une amphore. Mais les détours pour y accéder sont tels qu'elle semble hors de portée. A son réveil Il se retrouve prisonnier dans un lieu désolé, peuplé de troglodytes nus à la peau grise. Il aperçoit de l'autre côté d'un ruisseau boueux, la Cité. Il parvient à se libérer, mange du serpent et boit de l'eau croupie puis il quitte le village troglodyte. L'un des Barbares le suit. Marcus pénètre dans cette Cité qui le fait frémir d'épouvante…

La nouvelle est une parabole philosophique passionnante sur la pensée, la temps et la mort enluminée de puissantes images et de mythes revisités. La voix de Michel Bouquet restitue pleinemement la vérité poétique du texte.

On peut trouver cette version audio gratuite, facilement.
Commenter  J’apprécie          416
Michel Bouquet raconte Molière

Enfin , aux éditions Philippe Rey, vient de sortir une nouvelle réédition d'un ouvrage d'une lecture très agréable parue une première fois en 2017 et qui s'intitule Michel Bouquet raconte Molière



C'est un ouvrage émouvant et passionné car Michel Bouquet aime d'abord l'homme, encore mystérieux, que fut Molière.



« Je vois le plus grand de nos écrivains, la tête frottée et blessée contre les diamants acérés. C'est une atroce métaphore de l'esprit broyé par l'argent et l'aristocratie » Michel Bouquet



Il se demande comment ce fils de la bourgeoisie parisienne aisée a pu choisir de devenir comédien, métier de paria au XVIIe siècle.



Il en résulte un livre simple et profond dans lequel il raconte la vie de Jean-Baptiste Poquelin et évoque ses rôles depuis les années 1940.



Michel Bouquet rend hommage à cet esprit courageux qui dénonça les hypocrisies de son époque et défendit la cause des femmes ; il célèbre aussi, avec jubilation, le génie comique du plus grand dramaturge français.



Redécouvrir Molière : tel est le propos de cet ouvrage porté par l'admiration contagieuse d'un comédien libre, d'une inaltérable jeunesse.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          240
Servir



Je remercie Babelio qui une fois de plus m’a permis de découvrir un texte.



C’est livre d’entretien entre Gabriel Dufay acteur et metteur en scène et Michel Bouquet, réunis par le même amour de la scène mais séparés par plusieurs dizaines d'années . Ces dialogues ont eu lieu entre septembre 2014 et janvier 2016.

Michel Bouquet y présente une partie de son parcours, ses débuts grâce à Maurice Escande qui l’a reçu chez lui et l’a accueilli dans son cours. Son amour des auteurs, sa méfiance vis à vis des metteurs en scène. Il parle de sa constante réflexion sur les auteurs afin de servir au mieux leurs textes. Servir. C’est un terme qui m’a tout d'abord paru étrange, associé au métier d’acteur. Et pourtant oui ! se mettre au service du texte, non pas faire valoir son talent mais celui de l’auteur.



C’est un plaisir de se sentir ainsi dans l’intimité d’un si grand interprète. De découvrir les difficultés du métier et sa façon d’y répondre. Ce n’est pas un livre de souvenirs mais bien un dialogue sur ce qui nourrit le jeu. Pour Michel Bouquet, la constante fréquentation des auteurs, celles des œuvres des peintres et la musique. Une vie dans l’art et toujours l’envie de parfaire, de mieux comprendre.



Cet échange entre deux acteurs ouvre des questionnements que je ne soupçonnais pas et d’une certaine façon me laisse sur ma faim. Comme il me donne envie de lire du théâtre que je connais si peu. Surtout Le roi se meurt de Ionesco.



Encore merci aux éditions Klincksieck et à Babelio pour ce livre qui ouvre tant de perspectives.

Commenter  J’apprécie          150
Habiller l'acteur

C'est Eric Emmanuel Schmitt, à l'occasion de l'itw qu'il m'a donné en octobre dernier qui m'a parlé la première fois de la grande costmière de théâtre Pascale Bordet qui lui avait fait les aquarelles pour sa belle version du Carnaval des animaux sur son livre CD destiné aux enfants.

Pour Schmitt, comme pour une grande majorité des gens de théâtre, Pascale Bordet est incontestablement la plus grande costumière de théâtre vivante (un reportage lui sera d’ailleurs bientôt consacré sur France 5), qui a notamment créee de nombreux costumes pour des classiques du théâtre tels que "Le roi se meurt" (2004), "Le cardinal d'Espagne" (2007) ou bien encore "Le malade imaginaire" (2008)



Avec Habiller l’acteur, un beau livre paru en octobre également, aux Editions Acte Sud, Pascale Bordet nous ouvre les portes de sa caverne d’Ali baba, afin de nous dévoiler ses archives secretes, représentées par ses nombreuses aquarelles ( puisque la costumière est aussi une grande illustratrice ce que j'avais appris avec EE Schmitt), précieusement conservées, autrement dit tout l'attirail nécessaire pour parvenir à mettre la main sur le costume idéal pour tel ou tel rôle.



On voit à travers ces confidences à quel point Pascale Bordet est passionnée et impliquée dans son métier, le mot vocation faisant l'objet d'un chapitre particulièrement détaillé. On voit que rien n'est laissé au hasard, du choix du moindre petit accessoire à celui des couleurs et des matières afin de trouver le vêtement qui correspondra parfaitement au personnage concerné.



Ce livre, en plus d’être agrémenté de nombreuses illustrations de recherche à l’aquarelle, de bouts de tissus, de photos d’essayage, comprend également les commentaires des acteurs avec qui Pascale Bordet a souvent collaboré : l'immense acteur de théâtre Michel Bouquet (qu'elle a notamment habillé pour le Roi se meurt) et Juliette Carré.



Ces passages commentés permettent de présenter la pensée et de le faire correspondre à la description du costume donnée par Pascale Bordet. Les points de vue de la créateur et du comédien se complètent, s'enrichissent parfois à la grande surprise du lecteur qui ne s'attendait pas forcément à tel ou tel angle de vue.



Bref, voilà un livre extrêmement bien documenté, qui laisse magnifiquement transparaitre la passion de Pascale Bordet pour son travail et qui permet à tous les passionés de théâtre de s''approcher autant que faire se peu de la magie des planches.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          110
Servir

Qu’est-ce qu’un acteur ?



Michel Bouquet a, toute sa vie, défendu une vision exigeante de son métier qu’il a débuté très jeune, quasiment par accident. Gabriel Duffay, lui-même comédien et grand admirateur de son travail, le questionne sur sa carrière et sur les auteurs, les pièces, les rôles qui ont traversé sa vie. Dans chacune de ses réponses transparaît la conception qu’il a du théâtre, de son rôle dans la société.



Être acteur, c’est respecter une éthique, se mettre au service des grands auteurs qui, par leur génie propre et grâce à un travail acharné, ont mis les mots sur une part de vérité universelle, ont tenté d’offrir des réponses aux grandes questions qui habitent l’être humain. Le rôle de l’acteur est de faire comprendre au public cette part de vérité dont l’auteur a accouché. Chaque auteur a quelque chose d’unique qu’il faut respecter, qu’il faut mettre en évidence, qu’il faut servir avec la justesse nécessaire. Un acteur se doit ainsi d’être constamment curieux. Il doit aussi être autonome, faire preuve de caractère pour défendre sa vision du rôle qu’un metteur en scène lui a confié. En respectant cette éthique, la vérité cachée présente dans les textes peut éclater sur scène et toucher en plein cœur l’âme des spectateurs.



Les compagnons de vie de Michel Bouquet ont été Molière, Shakespeare, Ionesco, Anouilh, Camus, Bernhard, Pinter, Beckett. Au cinéma, il a incarné Renoir, Mitterrand, Javert… Chaque pièce, chaque rôle exigent de se mettre en quête. Une lecture sans cesse répétée, obsessionnelle du texte permet de se rapprocher de la vérité de l’auteur. Depuis des années, Michel Bouquet incarne, par exemple, le roi Bérenger dans Le Roi se meurt de Ionesco. Après des décennies de travail, il parvient encore à découvrir des facettes insoupçonnées, à creuser encore plus loin le sens profond de la pièce, à proposer une interprétation différente. Le travail de l’acteur est fait de cette perpétuelle remise en question. Michel Bouquet n’hésite pas à parler de l’esclavage que représente le fait d’avoir du talent dans le domaine du jeu. Dans le brouillard, sans avoir l’impression d’une quelconque maîtrise, loin de toute idée de contrôle, l’acteur continue de travailler avec cette seule et impérieuse obligation de respecter l’auteur et sa création.



Le témoignage de ce grand homme de théâtre est précieux et unique. Il a un temps transmis au conservatoire sa vision du métier. « J’aime cet art qui n’existe pas » dit-il. L’art de l’acteur est en effet bien difficile à cerner. Il demeure mystérieux et impalpable. Pour être capable de servir de grands auteurs et de grands textes, le travail et la persévérance sont bien sûr nécessaires. S’inspirer des aînés est aussi très important. Michel Bouquet a beaucoup admiré le travail de Louis Jouvet, de Charles Dullin, de Gérard Philippe. Il en parle avec émotion et soyons-lui reconnaissants de nous transmettre cette grande histoire du théâtre, dont il fait lui-même désormais partie.
Lien : https://inthemoodfor.home.bl..
Commenter  J’apprécie          82
Habiller l'acteur

Dans cet ouvrage, la costumière de théâtre Pascale Bordet nous parle de son métier, de ce qu’il signifie pour elle et de la manière dont elle le pratique. Elle nous montre l’importance du costume et du vêtement sur scène, qui est loin d’être un simple accessoire !



Son témoignage est très intéressant et fascinant, on sent que l’autrice est passionnée. Elle aborde différentes thématiques, comme la manière dont le costume s’articule avec le jeu des comédiens ou la symbolique des couleurs, et nous livre de nombreuses anecdotes sur la manière dont elle réfléchit à un costume, achète ses tissus ou encore les codes et rituels des acteurs.



Le livre est également entrecoupé de dialogues avec les comédiens Michel Bouquet et Juliette Carré, dont plusieurs costumes ont été conçus par Pascale Bordet, ce qui enrichit le contenu en montrant les deux points de vue principaux autour de la conception du costume. La préface de Séverine Mabille qui dresse un rapide historique du costume de théâtre est aussi intéressante.



Le livre en lui-même est magnifique ; il est agrémenté de nombreux croquis, photographies, aquarelles… qui nous révèlent les différentes étapes de la création d’un costume.



Un très beau livre, à lire et à offrir !
Commenter  J’apprécie          70
Servir

Il semblait important sinon nécessaire à G. Dufay de se faire le passeur de témoin d'une vie vouée au théâtre, celle de Michel Bouquet. Cette série d'entretiens menés de septembre 2014 à début 2016, porte un titre très simple : "Servir". Difficile de résumer un homme, Michel Bouquet, par un seul mot, mais s'il fallait le faire, en effet ce serait celui-là.

Ces entretiens nous éclairent sur sa conception du théâtre, mais aussi sur les objectifs que doit s'imposer un acteur. Par exemple, Bouquet revient souvent sur ce qui permet de "bien" jouer un personnage : il faut chercher à placer l'auteur au centre de l'art dramatique. Ce qui impose un travail de lectures et d'exploration de ce qu'a cherché à dire le dramaturge à travers son personnage. Il s'agit de pénétrer l'authenticité d'un texte à l'époque où il a été écrit.

Des rencontres, fondamentales, jalonnent la formation de Michel Bouquet. En 1943, d'abord, il n'est encore qu'un gamin quand, pétri de timidité il rencontre Maurice Escande. Celui-ci l'écoute, le pousse littéralement qur scène, lui prodigue les premiers cours... C'est la naissance d'une vocation. Il se nourrira d'autres rencontres : des auteurs, des metteurs en scène, des comédiens. Passionné, Michel Bouquet entretient toute sa carrière durant un contact permanent avec les grands textes. Qu'ils les ait joués ou pas, il peut vous en parler, les dire, évoquer tout le travail qui soutient l'incarnation d'un rôle. L'acteur ne peut compter que sur son travail, acharné, toujours renouvelé.

Une grande complicité semble lier G. Dufay à M. Bouquet, si bien que les questions et remarques de l'un se complètent pour dresser un portrait cohérent et riche, celui d'un homme certes passé maître dans le jeu dramatique, mais homme néanmoins, avec tous ses paradoxes, ses aveux de faiblesse, son caractère parfois rugueux.

Un entretien à conseiller aux jeunes gens qui rêvent de monter sur les planches.
Commenter  J’apprécie          30
Servir

Après « Leçons de comédie » et « Mémoires d’acteur », Michel Bouquet choisit à nouveau de parler du théâtre et de son expérience sous forme d’entretiens. Cette fois, c’est avec Gabriel Dufay qu’il accepte, entre 2014 et 2016 de se confier. L’humanité de ce serviteur du théâtre y apparait plus directement. Le timbre de sa voix transparait dans ses réponses, sa présence : peu d’anecdotes, mais une réflexion sur son métier, avec des contradictions en lien avec justement sa fragilité, son humanité, le fait qu’il n’y a pas de vérité définitive, que rien n’est définitivement acquis, que la curiosité est le moteur de tous ses choix, et qu’un rôle est évolutif, chaque représentation laissant ouverte l’incarnation du personnage en fonction de la situation. Cela n’est pas contradictoire avec une longue, une très longue préparation, une familiarité avec ce personnage acquise par une proximité de tous les instants pour en faire apparaitre par quelques gestes, une attitude, un phrasé, la réalité vivante, sans mimétisme, sans chercher la caricature. Le danger, surtout lorsqu’un rôle est repris pendant de longs mois, c’est l’usure. Michel Bouquet a su ainsi s’en préserver pour jouer chaque soir de façon prolongée avec plusieurs reprises « Le Roi se meurt », chaque fois avec la même disponibilité à ce qui chaque soir émerge dans l’intime, dans la vie intérieure de Béranger. Et de là, cette affirmation que l’acteur n’a pas, comme le commande habituellement l’art du théâtre de regarder les autres personnages, non, tout se passe au dedans. C’est cela servir, servir un texte, car l’essentiel c’est l’auteur, et là encore voilà une position originale à une époque où les metteurs en scène ont tout pouvoir. Reste à choisir les grands auteurs : Molière , Ionesco, Beckett, Thomas Bernhardt, Jean Anouilh ,Ronald Harwood… à refuser de travailler avec certains metteurs en scène, et certains rôles… Au total, des jugements affirmés sur l’art de l’acteur (terme qu’il préfère à celui de comédien) mais en même temps une grande humilité devant la difficulté devant la tache à accomplir chaque soir… au service du théâtre, d’un auteur, d’un public ,avec une attention particulière pour le public de province.



Rien n’est possible sans la vocation, et Michel Bouquet consacre un des entretiens à sa rencontre avec Maurice Escande qui a été déterminante, et à la façon dont lui-même s’attache à la formation de jeunes comédiens par sa fonction de professeur au conservatoire. Il reconnait ses maitres : Michel Jouvet et Charles Dullin, que pourtant il n’a pas connu et ce n’est pas là une de ses moindres contradictions, alors qu’il affirme par ailleurs que seul l’avenir l’intéresse… Une belle évocation de Gérard Philipe, un portrait plus en contraste de Jean Vilar TNP, puisque Michel Bouquet a fait partie de la troupe du TNP, du festival d’Avignon. La nostalgie d’une époque où la poésie avait droit de cité à la radio… Un et hommage à son épouse Juliette Carré pour une passion partagée, et puis quelques pages sur ces rôles au cinéma, évidement trop peu si l’on considère sa filmographie, maïs l’essentiel de l’humain n’est-il pas justement l’éphémère ,et donc le théâtre ,toujours pareil ,mais chaque jour différent avec la même curiosité, la même ingénuité (titre du dernier entretien), l’esprit d’enfance presqu’acquis à plus de 90 ans.



Au total, un ouvrage essentiel pour qui aime le théâtre et reste fasciné par le mystère de « l’interprétation », l’art de l’acteur, à mettre dans sa bibliothèque à côté des ouvrages de Jouvet et Dullin. Une chance de pouvoir inviter chez soi les Maitres…
Commenter  J’apprécie          20
Michel Bouquet raconte Molière

Depuis longtemps déjà, il est convenu de présenter Molière comme le chantre, au milieu du XVIIe siècle, de la bourgeoisie et des valeurs bourgeoises, comme le défenseur du bon sens et d'une morale du juste milieu contre tous les défauts de l'aristocratie : mensonge, hypocrisie, préciosité ridicule. Or, si l'on veut bien considérer l'œuvre de Molière dans sa totalité, et non point en extraire quelques pièces judicieusement choisies pour pouvoir servir à la démonstration, on s'aperçoit au contraire que Molière est d'abord un poète de la noblesse – noblesse de la condition, noblesse des sentiments, et de l'expression. Devant l'aristocratie, la bourgeoisie ne doit que rester à sa place, et ce qui est en fait le ridicule, c'est de vouloir singer une caste à laquelle elle ne peut légitimement prétendre. Le bon sens bourgeois de Molière, ce n'est jamais que ce jugement : que les Bourgeois admettent de n'être que des bourgeois avec tous les empêchements que cela représente. C'est à une relecture radicale de Molière que nous sommes ainsi conviés, où l'on découvre aussi tout à coup, un grand poète précieux et, à certains égards, un libertin avant l'heure. Michel Bouquet le raconte !
Commenter  J’apprécie          10
Michel Bouquet raconte Molière

Quel merveilleux moment passé en compagnie de ces deux monstres sacrés du théâtre.

Michel Bouquet se raconte à travers ces pages et livre quelques clés pour interréter et comprendre l'oeuvre monumentale et parfois complexe de Molière .

On entend la voix, le timbre, le phrasé de Michel Bouquet, on qui donne au fil des pages une grande leçon de théâtre.
Commenter  J’apprécie          00
Michel Bouquet raconte Molière

Qui d’autre que le comédien Michel Bouquet pour raconter à la perfection le parcours de Molière, l’un des artistes les plus célébrés au théâtre. Ce livre narre l’existence de Jean-Baptiste Poquelin depuis son apprentissage de chef de troupe, son mariage avec Armande Béjart, ses relations singulières avec le Roi Soleil, ses crises et ses grands moments d’illumination. Au milieu d’une vie parsemée de difficultés, de gloire et de soucis innombrables, il a pourtant réussi à faire naître une série de classiques de la littérature française, dont « Le malade imaginaire », « Les femmes savantes », « Le bourgeois gentilhomme », « L’avare » et « Le Tartuffe » ne sont que le sommet de l’iceberg, faisant de certains personnages des archétypes du caractère humain, inscrivant dans le dictionnaire Harpagon et Scapin. Des classiques par l'un des plus grands comédiens français malheureusement disparu il y a peu. un manque incommensurable !❤️❤️
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Michel Bouquet (34)Voir plus

Quiz Voir plus

Harry Potter pour les nuls (niveau facile)

Combien de tomes contient la série Harry Potter

6
7
8
9

7 questions
17050 lecteurs ont répondu
Thème : Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école des sorciers de J. K. RowlingCréer un quiz sur cet auteur

{* *}