Battre le rappel
II y a quatre jours. Je vais me rappeler. Il y a trois semaines. C’est trop bête. Il y a deux mois. À peine. Il y a un an. Cela va revenir. Il y a un instant.
Je l’ai sur le bout de la langue. Il y a sept minutes.
Je vais vous retrouver ça. Il y a six heures. Je perds la mémoire. Il y a cinq jours. C’est l’âge. Il y a quatre semaines.
Cela me fuit. Il y a trois mois. Cela disparaît. Il y a deux ans. Cela glisse. Il y a un siècle. Cela me fait signe.
Il y a un instant.
Cela ricane dans la nuit. Il y a huit minutes. Cela revient. Il y a sept heures. Voilà. Il y a six jours. Cela se faufilait comme un mousse. Il y a cinq semaines. J’ai oublié. Il y a quatre mois. Attendez. Il y a trois ans. Je vais me rappeler. Il y a deux siècles. C’est trop bête. Il y a un millénaire. À peine. Il y a un instant.
Cela va me revenir. Il y a neuf minutes. Je l’ai sur le bout de la langue. Il y a huit heures. Je vais vous retrouver ça. Il y a sept jours. Je perds la mémoire. Il y a six semaines. C’est l’âge. Il y a cinq mois. Cela me fuit. Il y a quatre ans. Cela disparaît. Il y a trois siècles. Cela glisse. Il y a deux millénaires. Cela me fait signe. Il y a une éternité. Cela ricane dans la nuit. Il y a un instant.
Cela revient. Il y a un instant.