D'une approche originale et qui essaye de rester objective, ce livre revisite certains événements violents de la révolution, entre 1789 et 1795, avec le point de vue de l'alcoologue.
Les propos sont prudents et il ne faut pas y chercher une preuve de quelque nature que ce soit : juste des croisements de témoignages, de textes de toutes origines, signant un travail de recherche remarquable.
Mais l'alcool accessible au peuple grâce (entre autres) aux pillages de caves bien fournies a désinhibé les énergies et a sans aucun doute joué un rôle dans l'exagération de certaines violences et dans certains ratés de la part de soldats trop alcoolisés pour être efficaces ; dans cette période chaotique, chaque dérapage a pu prendre une tournure déterminante dans des événements considérés par l'histoire comme déterminant.
Humour et anecdotes, tirés de nombreux textes, en particulier de Mme de Tourzel et de Louis Sébastien Mercier, en font un livre agréable à lire.
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