Au total, c’est l’administration Obama qui offrit à la Russie les conditions de son grand retour au Proche-Orient, par le biais de son intervention militaire en Syrie, en septembre 2015. Il est raisonnable de penser que M. Poutine ne se serait lancé ni en Ukraine, ni en Syrie, si M. Obama avait fait preuve de plus de détermination face aux attaques chimiques de Bashar-al-Assad en août 2013. Désormais, sur les théâtres extérieurs, les interventions néo-autoritaires ont succédé aux interventions des néoconservateurs.