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Citation de enkidu_


Chaplin, son installation faite, coupe les derniers liens qui le reliaient encore avec les États-Unis. Il se rend chez le consul américain et lui restitue son permis d’entrée en l’informant qu’il renonce à être résident permanent aux États-Unis. Oona, de son côté, décide, malgré les préventions de son mari, de renoncer à la nationalité américaine. Lorsqu’on lui demande si les États-Unis lui manquent, Chaplin répond par la négative tant, pour lui, ce pays a radicalement changé sous la pression du progrès technique et d’un capitalisme triomphant :

« Des amis m’ont demandé si les États-Unis me manquent, ou New York. En toute franchise, non. L’Amérique a changé, et New York aussi. Les proportions gigantesques qu’ont prises les institutions industrielles, la presse, la télévision et la publicité m’ont complètement coupé de la conception américaine de la vie. Ce qu’il me faut, c’est l’autre face de la médaille, un sens de la vie personnelle plus simple, et non pas les avenues ostentatoires ni les immeubles titanesques qui rappellent à jamais les grosses affaires et leurs pesantes réussites. »
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