Quand j’imaginais un fiancé, je ne pouvais me le représenter qu’à cheval, galopant vers moi sur un beau pur-sang ou se retournant sur sa selle en balançant son chapeau pour un au revoir chargé d’espérance. Je lui aurais pardonné de ne posséder qu’un coursier très ordinaire, une jument efflanquée ou un mulet de montagne, pourvu qu’il fût fringant sur sa monture !