Chaque jour, je sonde le gouffre qui m’attire vers le bas et en permanence les mêmes mesures s’affichent sur le cadran en surrégime de mon existence depuis les attentats à Paris et la mort de Mélodie. Ces dispositions ne m’encouragent pas à me sentir mieux. Au contraire. J’évite donc de sombrer dans l’asthénie et monte à vélo le col de la Gineste comme un fada, deux fois par semaine, avec l’idée de battre un record et d’user mon corps sainement plus que mon esprit.