Si d'aventure on leur parle du nihilisme chrétien de la chair, de la misogynie de saint Paul, de l'épicentre phallocratique de l’Église catholique, apostolique et romaine, les chrétiens militants rétorquent toujours que l'on se trompe en associant christianisme et mépris des corps, de la chair, des désirs, des passions, des pulsions, de la sexualité. Parfumés à l'eau bénite, ils jubilent, sûrs de leur effet catéchétique, mais dégainent toujours un seul et même pitoyable argument réduit à un titre brandi comme un viatique : le Cantique des cantiques !