Depuis ses premiers textes écrits à l’articulation du XIXe et du XXe siècles Freud travaillait à détruire la théorie du libre arbitre selon laquelle l’homme est libre et dispose des moyens de choisir entre le bien et le mal. Cette optique éthique, sinon ontologique, permet de rendre l’homme responsable de ses faits et gestes, donc coupables, donc punissable. C’est tout le dispositif juridique occidental qui trouve ainsi ses fondations et sa légitimation.