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Citation de PARNIA


Note sur « Intelligence artificielle (IA) »

David Hilbert, lors du deuxième congrès international des mathématiciens, tenu à Paris en août 1900, il présenta une liste de problèmes qui tenaient jusqu'alors les mathématiciens en échec. Ces problèmes devaient, selon Hilbert, marquer le cours des mathématiques du XXe siècle, et l'on peut dire aujourd'hui que cela a été grandement le cas. Publiée après la tenue du congrès, la liste définitive comprenait 23 problèmes, aujourd'hui appelés les problèmes de Hilbert.

Alan Mathison Turing, né le 23 juin 1912 à Londres et mort le 7 juin 1954 à Wilmslow, est un mathématicien et cryptologue britannique, auteur de travaux qui fondent scientifiquement l'informatique.
Pour résoudre le problème fondamental de la décidabilité en arithmétique, il présente en 1936 une expérience de pensée que l'on nommera ensuite machine de Turing et des concepts de programmation et de programme, qui prendront tout leur sens avec la diffusion des ordinateurs, dans la seconde moitié du XXe siècle.
Son modèle a contribué à établir définitivement la thèse de Church, qui donne une définition mathématique au concept intuitif de fonction calculable.
Après la guerre, il travaille sur un des tout premiers ordinateurs, puis contribue au débat sur la possibilité de l'intelligence artificielle, en proposant le test de Turing.
Vers la fin de sa courte vie, il s'intéresse à des modèles de morphogenèse du vivant conduisant aux « structures de Turing ».
Durant la Seconde Guerre mondiale, il joue un rôle majeur dans la cryptanalyse de la machine Enigma, utilisée par les armées allemandes. Ses méthodes permirent de casser ce code et, selon plusieurs historiens, de raccourcir la capacité de résistance du régime nazi de deux ans et épargner la vie de quatorze millions de personnes.

Thomas « Tommy » Harold Flowers (22 décembre 1905 - 28 octobre 1998) est un ingénieur anglais. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il conçut le Colossus, le premier ordinateur électronique programmable du monde, pour aider à décrypter les messages allemands.

John McCarthy (né le 4 septembre 1927, à Boston, dans le Massachusetts - mort le 24 octobre 20111) est le principal pionnier de l'intelligence artificielle avec Marvin Lee Minsky ; il incarne le courant mettant l'accent sur la logique symbolique.
À la fin des années 1950, après un doctorat en mathématiques, il a créé avec Fernando Corbató la technique du temps partagé, qui permet à plusieurs utilisateurs d'employer simultanément un même ordinateur. Il est également le créateur du langage LISP, en 1958. Il reçoit le prix Turing en 1971 pour ses travaux en intelligence artificielle.

Marvin Lee Minsky, né le 9 août 1927 à New York et mort le 24 janvier 2016 à Boston, est un scientifique américain. Il a travaillé dans le domaine des sciences cognitives et de l'intelligence artificielle. Il est également cofondateur, avec l'informaticien John McCarthy du Groupe d'intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et auteur de nombreuses publications aussi bien en intelligence artificielle qu'en philosophie comme La Société de l'Esprit (1986). Son dernier ouvrage, The Emotion Machine (2006), non publié en français, propose de nouveaux développements sur ces théories.

William Thomas Tutte (14 mai 1917 – 2 mai 2002) est un mathématicien et cryptanalyste britannique, puis canadien. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il décrypta l'un des principaux codes allemands, ce qui eut un impact significatif sur le succès des opérations alliées. Il a aussi apporté des contributions importantes en mathématiques, dont un travail fondateur en combinatoire, notamment en théorie des matroïdes et en théorie des graphes.

Max Newman, de son nom complet Maxwell Herman Alexander Newman, (7 février 1897 à Chelsea – Cambridge 22 février 1984) est un mathématicien et informaticien britannique.
Il a publié des articles de logique mathématique et a résolu un cas particulier du cinquième problème de Hilbert
Conception de systèmes.

Au fil du temps, certains langages de programmation se sont avérés plus commodes que d’autres pour écrire des applications d’intelligence artificielle. Parmi ceux-ci, Lisp et Prolog furent sans doute les plus médiatisés. Lisp constituait une solution ingénieuse pour faire de l’intelligence artificielle en Fortran. ELIZA (le premier agent conversationnel, donc pas de la « véritable » intelligence artificielle) tenait en trois pages de SNOBOL. On utilise aussi, plus pour des raisons de disponibilité et de performance que de commodité, des langages classiques tels que C ou C++. Lisp a eu pour sa part une série de successeurs plus ou moins inspirés de lui, dont le langage Scheme et les langages typés de la programmation fonctionnelle comme Haskell ou OCaml.
Des programmes de démonstration de théorèmes géométriques simples ont existé dès les années 1960 ; et des logiciels tels que Maple ou Mathematica effectuent aujourd’hui des travaux d’intégration symbolique qui, il y a trente ans encore, étaient du ressort d’un étudiant de mathématiques supérieures.

Domaines d’application

L'intelligence artificielle a été utilisée (ou intervient) dans une variété de domaines tels que :

 La banque, avec des systèmes experts d'évaluation de risque lié à l'octroi d'un crédit (credit-scoring) ;
 La finance avec des projets comme ceux de Bridgewater Associates où une intelligence artificielle va gérer entièrement un fonds ou encore la plateforme d'analyse prédictive Sidetrade ;
 Le militaire, avec des systèmes tels que les drones, les systèmes de commandement et l'aide à la décision ; L’utilisation des intelligences artificielles dans le domaine militaire est devenu de plus en plus important. Les États-Unis ont dépensé 18 milliards de dollars pour trois années de recherches dans tous les domaines requis à l’automatisation de l’armement militaire32.
 Les jeux ;
 La médecine, avec les systèmes experts d'aide au diagnostic ;
 La logistique, au travers d'approches heuristiques de type résolution de problème de satisfaction de contraintes ;
 La robotique.

Futur : il lui reste à faire, entre autres, en intelligence artificielle faible :

 Générateur de film complet, en image de synthèse, de A à Z, à partir des souhaits des utilisateurs.
 Robot employé de maison
 Débogage
 Programmation
 Journalisme : des "robots journalistes" pourraient à terme aider les journalistes en les débarrassant de tâches ingrates, notamment la veille ou la vérification des fake news.
 Marketing : le programme "Albert", développé par Adgorythms permet de faciliter les prises de décision dans des campagnes de marketing digital.
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