Ô Juana, murmurait-il d'une voix étouffée, Juana, fleur de dévouement, cœur d'ange incarnation de la bonté, te voilà donc au bout de ton calvaire!... Pauvre victime dont la vie ne fut que souffrance et abnégation, tu as donc cessé de souffrir!... Ô Juana, ma sœur vénérée, tu n'as donc pas voulu de la paix, sinon du bonheur que je te préparais!... tu as accompli jusqu'au bout ta triste destinée, et ton rêve, pauvre courtisane, si chaste et si pure, ton rêve t'a tuée!... Adieu donc, Juana... dors dans la paix éternelle de ce rêve d'ange, pendant que moi, je poursuis l'accomplissement de ce rêve damné...