Michèle Albaret-Maatsch

Carrie, une jeune femme promise à une vie formatée, décide suite à l’accident de son petit ami de tout plaquer sur un coup de tête et de prendre la direction de la Grande Pomme. Pas vraiment cool quand on sait que Mike est devenu tétraplégique.

Mais la jeune femme est rattrapée par le remords. Ha c’est malin !!!

Soyons clair, je n’ai pas du tout aimé le livre d’Ann Packer, car à aucun moment je n’ai eu la moindre empathie pour Carrie la narratrice. On se moque de ces choix discutables comme de l’an quarante tant l’écriture m’a semblée sèche, distante. C’est bien joli les remords une fois que le mal est fait. Ann Packer aimerait que l’on comprenne le choix d’émancipation de Carrie mais j’y suis resté complètement hermétique. De plus, elle nous inflige des longueurs à n’en plus finir qui m’ont ennuyé mais surtout exaspéré. Complètement passé à côté.

Un excellent roman, lu d'une traite qui parle de remords et de ce que l'on pense devoir aux autres. Lorsque Carrie décide de quitter la région de son enfance pour faire carrière à New York, elle est loin de se douter que ce qu'elle pense laisser derrière elle avec soulagement (et notamment son ex petit ami devenu paralysé après un dramatique accident) jouera bientôt le rôle d'un aimant aussi puissant qu'irrémédiable, malgré sa réussite et à nouvelle vie.

Du très bon boulot, notamment pour un premier roman.

Un roman d'amour douloureux. Carrie et Mike sont ensembles depuis le lycée mais leur vie va basculer le jour où après un accident, Mike devient tétraplégique. C'est à dire dans un fauteuil roulant, le cou brisé et dans l'incapacité de bouger ses membres. Carrie va s'accrocher dans un premier temps mais la situation étant énormément difficile, elle prend la fuite vers New-York. Tout laisse à croire qu'on doit détester Carrie, elle abandonne son fiancé au moment où il a le plus besoin d'elle sans dire un mot. Elle tombe amoureuse de Kilroy à New-York mais ne cesse de penser à Mike et la culpabilité la poursuit jusqu'au jour où sa meilleure amie lui demande de revenir...



Je n'approuve pas la décision de Carrie mais je me suis sentie proche de son personnage dans son caractère, ses goûts etc.. et à partir du moment où on s'identifie à un personnage, la lecture est encore plus prenante. L'écriture est parfaite, ni trop compliquée et ni trop simple, ce n'est pas niais.. Ann Packer a trouvé l'équilibre parfait. J'ai été très vite prise par l'enchantement de l'histoire qui est très bouleversante. Cependant, Ann Packer en a trop rajouté.. 508 pages c'est beaucoup trop pour un tel roman. Par moment, l'action n'avance plus beaucoup. Quand je suis arrivée au milieu du livre, on était déjà en plein coeur de l'histoire et je demandais vraiment ce qu'elle allait pouvoir rajouter. Ce que je veux dire, c'est que l'auteure aurait pu retirer pas mal de pages et garder le charme de l'histoire.

En tout cas, ça reste une très bonne découverte, vraiment une très jolie histoire.

Ô combien je l'aime cet ouvrage ! Il est rempli de fraîcheur, de sensibilité, d'admiration et d'amour pour la nature, sans oublier ces ravissantes aquarelles, d'animaux, de plantes ou d'arbres, réalisées par Edith Holden elle-même. On peut l'ouvrir à n'importe quelle page, ou suivre le fil des saisons, au gré du jour et du temps qui passe, le charme est au rendez-vous.



Il s'agit d'un agenda, comme un journal de naturaliste, jour après jour, saison après saison, avec ses observations sur la campagne anglaise, ses remarques écrites à la main, des citations d'auteurs ou des poèmes entiers. Le tout accompagné de merveilleuses aquarelles aux couleurs un peu fanées, comme l'âge du livre, mais qu'importe, il est intemporel.



Je n'aime pas les vieilles choses, je n'aime pas le temps passé, mais ce livre est un réel plaisir à compulser pour se retrouver dans la campagne anglaise, au temps et en compagnie d'Edith Holden, au tout début du siècle dernier, et c'est joli...

J'ai passé un bon moment avec ce roman malgré des moments de doute, sur le fait de le finir ou pas.J'ai aimé l'honéteté du personnage principal, la vie vous donne parfois des devoirs mais il faut être sincère, et avouer que ces obligations nous pésent, que l'on a souvent envie de se dérober.

L'histoire de Carrie est touchante car elle fait des choix que l'on peut classer d' égoisme, moi, j'y vois de l"honéteté.

Au dela de ce ressenti qui m'a fait aimé cette lecture, j'ai moins aimé certains passages que je qualifie d'inutiles ou trop longs, cela concerne ceux où elle s'adonne à sa passion : la couture ; je comprends que ces moments là, lui sont utiles pour réfléchir, mais j'aurais aimé que ce soit tourné différement.

J'ai donc un avis assez mitigé, je mettrais une note moyenne à cette lecture, l'histoire est prenante mais la narration est parfois longue et le récit un peu lent.

Coup de cœur ! J’ai adoré ce livre que j’ai souvent eu du mal à lâcher le soir. Les portraits psychologiques des personnages sont précis et bien décrits, complexes sans simplification.

Un jeune couple, en crise « existentielle » au moment du passage à l’âge adulte, de la prise d’indépendance se retrouve face à une épreuve terrible. Lors d’un accident, Mike devient définitivement paraplégique.

Sa fiancée, Carrie, qui voulait mettre fin à leur relation adolescente avant de drame, est rongée par la culpabilité et ne parvient plus à vivre cette situation inextricable : elle s’oblige au nom de la morale, de la solidarité, de la pitié à être présente mais ne le supporte pas. Elle finira par fuir pour s’épanouir, prendre de la distance pour se construire seule… avant de revenir avec des idées plus claires et une personnalité plus affirmée.

C’est tout ce cheminement de Carrie que le livre nous dévoile et on y parle d’amour, d’amitié, des relations parents-enfants qui évoluent à l’âge adulte…



Très bon roman !

J'ai trouvé ce roman inégal. Au début, je l'ai apprécié. Carrie se pose en effet des questions, mais elle se les posait avant que Mike ait cet accident. Ce n'est donc pas le schéma de la personne qui ne peut pas assumer ce qu'impliquerait le fait de vivre avec une personne handicapée. Bien sûr, on peut penser que ce qui arrive à Mike hâte la bousculade des questions dans la tête de notre héroïne, mais cela nous oblige à nous demander ce que nous ferions à sa place si nos sentiments étaient déjà tièdes.

[...]

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Je dois avouer que j’ai trouvé un peu long ce roman, malgré un sujet qui me semblait prometteur. Le texte est une sorte de roman d’initiation, écrit du point de vue de Carrie et nous fait partager ses émotions et ses sentiments.

Au moment où elle commence à douter de pouvoir poursuivre sa vie avec Mike, son ami depuis 7 ans, un accident se produit lors d’un week-end qui laisse Mike tétraplégique. Ce drame se passe au tout début du roman, et ce n’est donc pas en dévoiler trop que de le mentionner. Carrie, ne sachant plus trop où elle en est, se débat avec ses sentiments pour son fiancé, ses relations avec la famille de celui-ci, avec sa meilleure amie, avec sa mère…

Courageusement, compte tenu de la situation où elle se trouve engluée, elle part passer quelques jours à New York. C’est sans doute la partie du roman, celle de l’éloignement, qui est la plus longuette… Le lecteur espère un peu d’humour mais reste déçu de ce côté-là. Carrie, qui au début du roman, travaille dans une bibliothèque (ça va hérisser les vrais lecteurs qui me lisent, elle semble trouver ça le summum de l’ennui !) se passionne pour la mode et la couture, et ses essais ont constitué pour moi une des parties les plus intéressantes du livre, ainsi que l’observation très fine des personnages, qui ne sont jamais ni stéréotypés, ni insignifiants : de beaux portraits !
Lien : http://lettres-expres.over-b..

Un des ces livres où on connaît presque la fin avant de la lire. Sinon, c’est pas mal.

Une justesse de ton incroyable, on est happé par cette écriture si précise et ces personnages qui pourraient aussi bien être nous.

Trop de longueurs et la couture ne tient qu une petite place dans ce roman