— Si tu fais ça, c’est fini. Tu seras morte pour ton père et moi, comme ton frère.
Je passe mon sac sur mes épaules, tout en essayant de retenir les larmes qui me montent aux yeux. Je les ravale et elles tombent dans ma gorge et m’accablent encore un peu plus.
À quoi bon vivre une vie, surtout une qu’on n’aime pas, si c’est pour que tout s’arrête du jour au lendemain. Comme pour Tommy, Constance et les jumelles.
Partir, il faut que je parte.
Mon sac est lourd, mais par rapport au poids que je porte sur mon cœur, mon estomac, mes poumons, ma vie, partout en moi, il est tellement léger.
— Je suis déjà morte.