Le masque dissimule les mimiques du visage et par-là même réclame un travail gestuel destiné à prolonger ce que veut exprimer l'acteur qui doit créer sans cesse l'expressivité de son masque. Georgio Strehler a pu constater « que les geste que l'acteur accomplit habituellement sur scène (se toucher le front, poser un doigt sur la paupière, cacher son visage entre ses mains) apparaissent, dès lors qu'il porte un masque, inhumains, absurdes. Pour retrouver l'impression juste, il suffit d'indiquer de la main le geste recherché sans entrer en contact avec le visage. »