A droite, à gauche, une femme reste une femme : sa place est mesurée. Il n'y a pas de différence pour moi entre une femme d'Hanoï qui meurt sous une bombe américaine, une femme de Saigon qui meurt sous une bombe vietcong et la jeune fille qui vient de laver ses longs cheveux noirs au bord de l'eau. Rêveuse, lente, douce, elle les a rincés trois fois. Sa bombe à elle, qui la lui lancera ? J'en ai assez des histoires d'hommes. Pour eux il y a de bonnes bombes et de mauvaises bombes. (p. 87)