N’allez pas croire que je m’apitoyais sur mon sort de pauvre orpheline. Bien au contraire. Je ne ressemblais pas à cette Cosette en guenilles qui traîne sa misère dans les pages du roman de Victor Hugo, Les Misérables, que j’ai lu en cachette, malgré l’interdit. Au contraire, j’ai eu pas mal de chance dans ma malchance.