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Citation de domdu84


Céline s’était déshabillée et restait en chemise, debout devant la glace. Pour les dessous, elle se rattrapait : du beau, du fin, des dentelles, des entre-deux à trou-trou avec les rubans de soie. Elle brossa longtemps ses cheveux, elle était fière de leur blondeur, les lavait souvent à l’eau de camomille – c’était de jalousie qu’on la prétendait rousse. Elle se tourna, s’éloigna un peu de la glace et souleva sa chemise. Elle avait toujours été belle femme, quand même, il faudrait qu’elle coule un peu, bientôt elle n’aurait plus besoin du bourrelet de crin sous ses jupons, ses fesses y suffiraient ! Elle revint vers sa toilette, ouvrit son encolure : pour le devant, rien à dire : la poitrine ferme, le cou sans griffures de rides, les épaules un peu grasses, peut-être, comme toute sa personne. Bah ! les hommes aimaient les femmes pleines de bonne chair, et elle avait la chance, à trente-trois ans, de paraître encore en fraîche jeunesse : tant d’autres semblaient vieillardes, au même âge !
« Pourquoi penses-tu “les hommes”, en te regardant, Céline Paget ?
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