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EAN : 9782253049173
381 pages
Le Livre de Poche (15/03/2002)
3.8/5   51 notes
Résumé :
Marie Therville n'a que huit ans quand son père la place comme bergère dans une ferme de Gâtin à la Saint-Michel 1844. Haïe par sa famille, cette petite fille n'a guère connu que la pauvreté et la violence les plus extrêmes. Vive et décidée, elle gagne rapidement l'affection de tous les gens de la ferme. Et même leur admiration lorsqu'elle ose se battre avec un loup à l'âge de neuf ans.
Marie découvre un bonheur de vie qu'elle n'aurait jamais imagine autrefo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
«La fourche à loup» est un merveilleux roman rural, un de ceux qui justifie cet amour de la littérature qui aide beaucoup de nous à vivre. Ce livre parlait au coeur à travers l'histoire de Marie jeune bergère placée par son père à huit ans dans une grande exploitation agricole. Elle qui avait subi les sévices et les mauvais traitements d'une mère violente allait connaitre la bienveillance et la tendresse des ouvriers et des patrons de la ferme. Devenue célèbre dans le pays pour avoir affronté un loup à mains nues (ils infestaient encore les campagnes au 19ème siècle) elle grandira dans le respect et l'amour de tous. Tout changera à l'adolescence quand ses courbes naissantes attireront alors les envies malsaines du nouveau patron. L'auteur en faisant revivre le monde paysan d'avant la mécanisation nous entraînait aussi dans l'histoire de sa famille car la petite marie l'héroïne du roman fut une de ses aïeuls. Michelle Clément-Ménard une ancienne institutrice qui écrivit ce premier roman à soixante passé entrait alors dans le cercle fermé des écrivains qui surent faire revivre une France disparue depuis que les machines ont remplacé les hommes dans les champs... à lire absolument
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Récit du destin au milieu du XIXe siècle de la petite Marie, placée par son père, à l'âge de 8 ans, comme bergère à la ferme de la Colombière, dans une région infestée de loups. Prix de la corne d'or limousine 1986.
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Marie THERVILLE, enfant de 8 ans est gagée dans une métairie par son père, père lâche mais aimant, pour échapper aux mauvais traitements d'une odieuse grand-mère et d'une mère mal-aimante.
Ainsi placée, elle découvre un nouveau monde, une nouvelle famille.
La vie de cette fillette, vive et courageuse, est dorénavant rythmée par le dur travail de la ferme, fatigant et monotone.

Ce roman met en lumière la place de chacun au début du XIXè siècle notamment celle des femmes qui étaient peu de chose à l'époque et n'existaient qu'à travers les hommes.

N'étant pas habituée à ce vocabulaire régional, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour comprendre certains passages, mais au fil de ma lecture, j'ai apprivoisé ce phrasé régional.

J'enchaîne aussitôt sur le 2d volet " La foire aux mules"
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Un très beau roman, dans un monde rural difficile et rude, sans idéaliser cette vie à la ferme au milieu du XIXème siècle.

De beaux personnages, avec une vraie personnalité, et attachants. Et Marie, une jeune fille forte, qui à 10 ans a déjà surmonté bien des épreuves.
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L'histoire d'une petite paysanne à la fin du 19ème siècle placée dans une ferme de la Gâtine dans les Deux-Sèvres dès l'âge de 8 ans où elle va continuer à subir la violence mais où elle découvrira aussi l'amour.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Céline s’était déshabillée et restait en chemise, debout devant la glace. Pour les dessous, elle se rattrapait : du beau, du fin, des dentelles, des entre-deux à trou-trou avec les rubans de soie. Elle brossa longtemps ses cheveux, elle était fière de leur blondeur, les lavait souvent à l’eau de camomille – c’était de jalousie qu’on la prétendait rousse. Elle se tourna, s’éloigna un peu de la glace et souleva sa chemise. Elle avait toujours été belle femme, quand même, il faudrait qu’elle coule un peu, bientôt elle n’aurait plus besoin du bourrelet de crin sous ses jupons, ses fesses y suffiraient ! Elle revint vers sa toilette, ouvrit son encolure : pour le devant, rien à dire : la poitrine ferme, le cou sans griffures de rides, les épaules un peu grasses, peut-être, comme toute sa personne. Bah ! les hommes aimaient les femmes pleines de bonne chair, et elle avait la chance, à trente-trois ans, de paraître encore en fraîche jeunesse : tant d’autres semblaient vieillardes, au même âge !
« Pourquoi penses-tu “les hommes”, en te regardant, Céline Paget ?
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Céline ne gardait qu’à contrainte ses vêtements de paysanne. Elle aurait aimé des tenues bourgeoises, des robes, des chapeaux, et des cheveux à boucles anglaises, comme cette minaudière de fille Rougier ! Elle aurait eu de quoi se les payer, et l’allure pour les porter, tout autant que cette gamine ! Seulement voilà, c’était la limite à ne pas franchir. Avec ses coiffes, ses devantiers, les gros plis de ses jupons, elle se coulait dans le quotidien du village, « la Céline », « la Pagette », elle faisait partie des gens d’ici, et les femmes lui restaient de bon voisinage, malgré sa liberté, l’appelaient « la Rousse-chaude », et jamais « la putain ». Elle savait tout ce qu’on racontait, au lavoir, à la fontaine.
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Ah! qu'est ce que vous dites de ça? Servante dès dix ans, c'est beau je crois?
A l'habitude, ce n'est guère avant douze, plutôt même treize!
Mousin écoutait Adélaïde. Elle parlait de bonne franche amitié, sans avoir conscience de ce qu'elle exprimait, c'était l'ordre des choses : la vie faisait des demoiselles pour lire, broder, ranger du beau linge, une fois que d'autres l'avaient décrassé, et elle faisait aussi des petites drôlesses pour s'accroupir au chaudron à vaisselle, porter les seaux d'eau, cribler les cendres du foyer, torcher le cul des pots, et on leur disait encore : " c'est beau je crois, à dix ans."
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Pour aller à ses besoins, dans le petit toit adossé à la maison, près de la porte du nord, et que l'on appelait "le "lieu", drôle d'idée de se poser sur ce siège de bois, avec son rond de paille tressée ! La porte était percée, en son haut, d'une ouverture en forme de cœur, parce que, "c'était plus plus aisé à faire qu'un derrière, tout en y ayant ressemblance"
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la liberté ne va pas sans la tolérance
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