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Citation de Helenkerr


Michelle-Irène Brudny
Pourquoi Arendt charge-t-elle impitoyablement le tableau ? Elle précise (dans un ajout de la seconde édition "Eichmann à Jérusalem", absent de la traduction française) : "les témoins parlant des "SS et de leurs aides", indiquaient qu'ils faisaient figurer parmi les seconds "la police du ghetto qui était, elle aussi, un instrument aux mains des meurtriers nazis", tout comme le "Judenrat", pour souligner aussitôt que "les témoins n'étaient que trop heureux de n'avoir pas à "développer" davantage cet aspect de leur récit." Peut-on affirmer que "le ton hautain et objectif" qu' Hannah Arendt emploie cache mal sa passion qui est celle de comprendre ? S'agit-il ici de comprendre ou plutôt d' "endurer", de "supporter", de "faire la paix" avec cette situation qui est littéralement insupportable ? Que des juifs ne puissent pas se battre, qu'ils soient anéantis, par une méthode ou une autre, voilà ce qu'elle ne peut supporter. Et comme la pitié et la compassions ne sont pas des "sentiments politiques", il est exclu que l'auteur s'apitoie.
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