L'étang de Pisseloup se vide lentement dans l'étang d'aval, à la façon d'un évier. Il a été mis en tire à la mi-octobre pour la pêche annuelle et il ne reste à présent qu'un bassin d'eau pas bien large, à peine plus d'un mètre cinquante de profondeur sous la bonde, dans lequel sont progressivement agglutinés tous les poissons. Ils sont tellement nombreux à s'agiter là que l'eau est en ébullition. Au milieu du remous créé dans la pêcherie par les queues et les nageoires, le corps d'un homme ballotte, les bras en croix.