Faire l'histoire des femmes, c'est regarder le temps autrement. C'est poser toutes sortes de problèmes épistémologiques et méthodologiques, et naturellement, celui primordial des sources. En effet, des femmes, il est toujours moins question que des hommes, puisque l'histoire est d'abord récit d'une histoire publique (guerres, règnes, arts, etc.) dont les femmes sont absentes, cantonnées au privé dont, jusqu'à une date récente, on ne parle pas.