La mano desasida présente ainsi son double versant, on a besoin de se déprendre pour pouvoir faire quelques pas, avancer, vivre dans le monde avec les autres et, en même temps, se déprendre laisse toujours des marques. Je crois que c'est ce qu'il faut entendre dans la notion proposée par Winnicott de good enough mother. Il voulait éloigner la mère de toute perfection, de toute idéalité, une mère en mouvement - donc assez mauvaise aussi -, une mère qui essaie.