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Citation de Partemps


Ton front est pignon de la basilique
qu’est ton corps, et au soleil des chemins
il a bruni ; face au ciel, aux montagnes
il a couvé tes célestes pensées,
qui jaillissaient telles les fleurs des champs
Ñ œillets, camomilles, coquelicots… —,
afin de donner pour semences et fruits
au printemps nouveau de nouvelles fleurs
et non ces perles — pierres scintillantes —
rudes et sommaires qu’une fois polies
enfile en parure le lapidaire.
Paradoxes, paraboles, apologues
fleurissaient de ta bouche pleins de vie ;
non les syllogismes, cailloux logiques
sur le cou de l’esprit comme un collier.

(III, V Front)
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