Citation de Seijoliver
Depuis quelques minutes, Fumiko levait de temps en temps les yeux vers l'horloge murale.
"Il faut que j'y aille", déclara-t-elle soudain.
Elle étira le cou en arrière comme si elle cherchait à se libérer d'une entrave.
"Je vous ai presque tout dit, mais je n'aurais pas le temps de finir aujourd'hui."
Elle devait aller chercher Taro Azuma qui arriverait dans moins d'une heure à la gare de Naka-Karuizawa.
Elle refit le même mouvement, puis elle inspira profondément en regardant la table.
Dans la faible lumière jaune de l'ampoule, Yusuke prit soudain conscience du désordre qui régnait. La table était encombrée de verres, de gobelets à thé, de petites assiettes, de coupes remplies d'épis de maïs égrenés et de cosses de haricots de soja, de plats où il restait du saumon, du fromage, des cornichons, de quartiers de citron et de miettes de pain - les vestiges de leur repas improvisé. Il l'avait écoutée parler sur la véranda en entendant crisser les cigales tant qu'il faisait jour, puis dans le chalet lorsqu'elles s'étaient tues et que les moustiques étaient devenus insupportables, à la tombée de la nuit. Ils avaient alors dîné de ce qu'il y avait dans le réfrigérateur.
"Il faut que j'y aille", déclara-t-elle soudain.
Elle étira le cou en arrière comme si elle cherchait à se libérer d'une entrave.
"Je vous ai presque tout dit, mais je n'aurais pas le temps de finir aujourd'hui."
Elle devait aller chercher Taro Azuma qui arriverait dans moins d'une heure à la gare de Naka-Karuizawa.
Elle refit le même mouvement, puis elle inspira profondément en regardant la table.
Dans la faible lumière jaune de l'ampoule, Yusuke prit soudain conscience du désordre qui régnait. La table était encombrée de verres, de gobelets à thé, de petites assiettes, de coupes remplies d'épis de maïs égrenés et de cosses de haricots de soja, de plats où il restait du saumon, du fromage, des cornichons, de quartiers de citron et de miettes de pain - les vestiges de leur repas improvisé. Il l'avait écoutée parler sur la véranda en entendant crisser les cigales tant qu'il faisait jour, puis dans le chalet lorsqu'elles s'étaient tues et que les moustiques étaient devenus insupportables, à la tombée de la nuit. Ils avaient alors dîné de ce qu'il y avait dans le réfrigérateur.