Ké sentit les poils de ses bras se hérisser en voyant l’un des hommes plonger la pointe de sa flèche enveloppée d’étoupe dans un tonneau placé devant lui. Un autre allumer un brasero à ses pieds.
De la poix…
Ce n’était pas seulement pour tuer Langrain et enlever Arthur que ces barbares étaient venus. Mais pour tout ravager.
La première flèche enflammée fusa au-dessus de leurs têtes, achevant de l’emplir de terreur.
- Les habitants ! Ils ne verront rien venir ! Il faut les avertir ! Les obliger à quitter leurs abris ! à fuir !
Le druide le retint par le bras, les traits tirés, l’œil douloureux.
- Il est déjà trop tard. Nous devons retrouver ta mère.