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Lady Pirate, Tome 1 : Les valets du roi de Mireille Calmel
Le respect, Read, c'est comme la confiance, ça se mérite et ça doit se gagner.
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Un roman épique et puissant sur l'une des plus grandes héroïnes de la guerre de Cent Ans. "D'écume et de sang" de Mireille Calmel est disponible en librairie et en ebook. En savoir plus https://bit.ly/decume-desang
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Lady Pirate, Tome 1 : Les valets du roi de Mireille Calmel
Le respect, Read, c'est comme la confiance, ça se mérite et ça doit se gagner.
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Aliénor, un dernier baiser avant le silence de Mireille Calmel
- J'ai besoin que vous viviez longtemps, Aliénor, pour tenir nos fils sous ma coupe. Mais sachez que, désormais, pour moi vous êtes morte, ainsi que le sont toutes feuilles qui, par trop de soleil, ont fini piétinées par l'automne. Elle redressa le menton. Si tu l'avais pu voir, Anne, à cet instant ! Cette fierté ! Ce panache ! - Rendues à la terre, les feuilles nourrissent le pied des chênes qu'elles ont embellis, Henri. Au soir de votre mort, des bourgeons seront verts...Et je les regarderai pousser. |
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Le lit d'Aliénor, Tome 2 de Mireille Calmel
Le lendemain mit Louis au supplice. Il bouillait. Écartelé entre son désir d'être agréable à Bernard de Clervaux et celui de lancer à l'orée du bois de Vincennes une horde de soldats qui ne laisseraient sur leur passage que cadavres. D'un côté Dieu, de l'autre le diable ; encore cette incessante balance entre le bien et le mal, entre la raison et le charnel, entre le châtiment et le crime, qui meurtrissait depuis toujours son âme. |
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Le Chant des sorcières, tome 1 de Mireille Calmel
— Non, j’ai dit NON ! s’insurgea Algonde en repoussant les mains un peu trop empressées de Mathieu vers sa taille. — Juste un petit baiser, alors. Un tout petit baiser, insista le fils du panetier en arrondissant la bouche. — Suffit ou mon genou calmera tes ardeurs ! menaça la jouvencelle. Elle ne plaisantait pas. Mathieu s’écarta d’elle, inquiet pour son entrejambe. Ils se chamaillaient depuis le berceau et il savait bien de quoi sa belle était capable. Choisissant une autre approche, il s’installa en tailleur sur la litière de la vache qui meugla de désapprobation, tandis qu’Algonde glissait un tabouret sous ses flancs. |
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La Rivière des âmes de Mireille Calmel
Et lorsque dans un cri elle le reçut en elle, Oubliant sous son joug tous ses amants passés, Elle s'offrit enfin aux danses éternelles Qui de deux corps défunts, en font un qui renaît. |
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D'écume et de sang de Mireille Calmel
Alors, quand le roi de France me l'a arraché en toute injustice, tout cet amour, immense, éperdu, s'est transformé en haine. Et cette soif de vengeance a fait de moi l'être impitoyable que l'Histoire a retenu sous le nom de la Tigresse bretonne. Pour que ma vérité s'entende, voici ma confession. Sans espoir de pardon. Et sans regrets. |
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La Rivière des âmes de Mireille Calmel
Le plus beau visage de l'amour est celui que l'on porte au fond de soi, comme un secret.
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Aliénor, Tome 1 : Le règne des lions de Mireille Calmel
Les coutumes sont parfois cruelles au coeur d'une mère, mais elles forgent le caractère des dames et je veux parier que vos filles l'ont assez bien trempé pour d'une contrainte faire une destinée.
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Lady Pirate, tome 2 : La Parade des ombres de Mireille Calmel
Elle voulait le sel sur la peau de Corneille et partager pleinement ce qu'elle avait trahi tant de fois. "Tu ne seras jamais une lady", lui avait-il dit un jour. Il se trompait. Ses titres de noblesse, elle les gagnerait le sabre au poing. Oui, Mary Read était en train de renaître. Ou plutôt de naître enfin, au-delà des lois, de la vengeance et de la foi. Elle serait lady pirate. |
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Le lit d'Aliénor, tome 1 de Mireille Calmel
Il fixa, imperturbable, tout au moins en apparence, les grands yeux fulminants jusqu’à ce qu’ils perdent de leur intensité. Aliénor sentit un sanglot lui nouer la gorge. Raymond se moquait d’elle. Il aimait la soumettre, la dominer du haut de sa vingtaine superbe. — Lâche-moi, gémit-elle, des larmes dans la voix. Il obtempéra. Elle se détourna, glacée, et lâcha d’une voix éteinte : — Je sais ce qu’il me reste à faire. Puisque personne ne veut de moi, je n’ai plus qu’à disparaître. Adieu ! Raymond se retint de rire. Il hasarda : — Où vas-tu ? — Mourir, messire, lança-t-elle, très digne, en sortant de la pièce. |
Auteur de sketches pour Guy Bedos, il a beaucoup écrit pour Polnareff et Reggiani notamment.