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Citation de Danieljean


Le corps a la sensation d'être suspendu entre deux états: l'un que les hommes appellent la vie, et l'autre que les hommes appellent la mort. Et le corps a l'impression d'être suspendu entre les deux: ni en vie, ni... (riant) mort, comme cela, ni l'un ni l'autre. Il est entre les deux. Et ça, c'est très curieux. C'est très curieux. On a l'impression (pas une impression, c'est une perception) que le moindre petit désordre (geste de bascule à gauche) suffirait pour le flanquer de l'autre côté, et que ce tout petit «comme ça» (geste de bascule à droite, dans la «vie») est rendu impossible par quelque chose qu'on ne comprend pas. Et il suffit d'un rien pour que...

Il faut seulement se tenir très tranquille.

C'est cela, l'impression que le corps a: seulement être très tranquille, toujours très tranquille, même au moment où ça commence à grincer avec les choses qui viennent du dehors, toutes les circonstances – les cellules retardataires qui font comme cela (geste grinçant), mal ajustées, on est tout au bord... tout au bord de la culbute –, il n'y a qu'à rester bien tranquille... et puis ça passe (geste immense, étal)... merveilleux! Quelque chose comme... je ne sais pas... je ne sais pas comment appeler ça, c'est merveilleux (même geste immense, parfaitement étal). Et avec ça, toujours l'impression de ce Sourire, mais un Sourire qui est tout-puissant.
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