Par douze fois, dans le verger incultivable du ciel, la lune, fruit d'or et d'argent, s'était épanouie et fanée, depuis que le jeune Hiroki avait franchi pour la première fois la porte du monastère zen.
Durant toute cette année, comme les autres novices, il avait été affecté aux travaux ménagers. Ceux-ci consistaient à balayer le sol, ratisser lentement, méticuleusement, le gravier du jardin jusqu'à ce qu'il présentât la forme de vagues ondulantes, épousseter les statues du Bouddha, préparer les deux repas quotidiens, frugaux et pris en commun par les moines. (Retour au monde flottant)