J’arrive au guichet, il y a la queue. Comme je dispose d’au moins vingt minutes pour attraper mon train, je ne voie pas l’utilité de sortir ma carte d’invalidité pour doubler les gens. Mais l’attente n’en finit pas la caissière s’absente, et moi, malgré mon petit sprint, je finie par rater mon train et doit prendre le suivant. La prochaine fois, je me servirai de mon droit a la priorité. J’ai suffisamment de contretemps avec mes problèmes de vues, je devrais au moins profiter que l’on m’accorde même si je ne raffole pas des traitements de faveurs.
Quand j’allume ma cigarette, pour ne pas interrompre notre conversation, elle fait tanguer le cendrier sur la table afin que le bruit me permette de situer son emplacement.