Aujourd’hui, plus que jamais, la question de la langue russe revêt une dimension violemment politique : elle est le point de coalescence de la revendication identitaire non plus comme russe, au sens ethnique, mais comme russophone, au sens de citoyen de l’empire. A elle seule, cette nuance suffit à expliquer pourquoi les natsbols répudient toute accusation de racisme ethnique.