"_La rancœur ronge l'âme Elio. Les ressentiments te bouffent voracement sans reprendre leur souffle, jamais. Et ils te font reculer, chaque jour un peu plus. Mieux vaut se mettre à la place de l'autre et te demander ce que tu aurais fait dans sa position, ça remet toujours certaines choses en question."
"_Tu peux fuir autant que tu veux la personne que tu es, tu peux tenter par tous les diables d'être quelqu'un d'autre, de ressentir comme quelqu'un d'autre et d'éteindre tout sentiment contradictoire...rien n'y fait. A un moment donné, tu finiras toujours par te retrouver confronté à toi-même, où à ce que tu fuis."
"Lorsqu'on l'a fuie avec trop d'ardeur, ma vie peut-elle encore être rattrapée ?"
"_Je ne la hais pas, je ne peux pas le haïr. C'est d'ailleurs, je crois, ce qui me fait le plus mal. Malgré la fait qu'il ait blessé ma mère et mes sœurs, je n'arrive pas à le haïr.
_C'est déjà une bonne chose, la haine tue à petits feux.
_Certainement...mais la douleur brûle aussi."
"_A quoi bon vivre si c'est pour faire de chaque instant une torture psychologique, morale ou physique ? Je peux comprendre que certaines situations puissent être pesantes, mais je prends la vie comme elle vient, et quoi qu'il arrive, j'essaie de relativiser, de me dire que si je laisse les petits soucis de tous les jours m'atteindre, la vie finira par perdre de sa saveur. Et quand on s'y délecte, elle est vraiment délicieuse."
"Il estimait que la vie d'autrui, même mal exploitée et mal menée, restait une vie humaine et qu'à ce titre, elle se devait d'âtre respectée et honorée."
"Il les avait unis, lui et personne d'autre, et il savait mieux que quiconque que ça n'avait pas de prix."