Je ne rêvais jamais. Mais cette fois-ci, je vis dans mon sommeil des chevaux écumants et hargneux sous le soleil. Des cavaliers aux yeux enragés qui frappaient et essayaient de faire tomber leurs adversaires ; des corps piétinés, celui d’un petit garçon. Son crâne cabossé, son visage aplati par les sabots. Il aurait pu être mon frère cadet.