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Citation de Unequestiondemots


 Arrive cependant le moment où le premier amour commence à s’essouffler puis à s’ éteindre. Nous voici alors confrontés à l’une des premières épreuves extrêmement douloureuse de l’existence: le premier chagrin d’amour, ce moment très intense au cours duquel on se retrouve pour la première fois confronté à un désespoir d’un genre nouveau  un désespoir tel qu’il nous donne l’envie de ne plus jamais rien ressentir. (…) Puis le temps passe. Contre toute attente, on refait enfin surface, et on se surprend même à être heureux. On se rend aussi compte de la place qu’occupe désormais ce premier amour dans sa vie, et on accepte qu’il fasse éternellement partie de soi, d’une manière belle et silencieuse, qui ne demande pas de justification ni de douleur. On peut ressentir des milliards de tristesses liées à la fin d’une histoire, mais ces tristesses ne sont pas une fin en soi, il y a toujours autre chose. Lorsqu’on vit un premier grand amour, il n’y a aucune valeur comparative. Ce que l’on redoute le plus finalement, c’est non seulement de perdre la personne que l’on aimait, mais c’est aussi de ne plus jamais ressentir quelque chose d’une telle force. Et pourtant.
Sans qu’on s’y attende, un jour, la magie opère de nouveau, on retombe amoureux et l’on redécouvre un premier visage, une première voix. Être amoureux, pour la première ou la dernière fois, qu’importe, il ne s’agit pas de compter. La langue de l’amour n’a jamais été la langue du premier.
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