Je pense être un jeune comme beaucoup d’autres dans cette fédération de Russie. Et même ailleurs dans ce pays où les politiciens nous ont depuis longtemps délaissés, voire oubliés. Résultat, à l’aube de mes 18 ans, je traîne plus souvent dans les rues que dans mon établissement scolaire, un peu perdu, sans grand espoir quant à mon avenir, sans rêve et donc sans aucune motivation pour continuer mes études. Mes parents n’en savent évidemment rien et je m’applique à ce qu’ils ne l’apprennent pas