Ces quelques minutes où l'iPhone est ressuscité suffisent à me laisser entrevoir un essaim de textos qui mêlent condoléances éplorées (les copains), condoléances d'usage (les collègues qu'on aime bien mais qu'on fait semblant de ne pas voir dans le métro et eux itou), condoléances inquiètes et un poil culpabilisantes (la famille à qui on ne donne décidément jamais assez de nouvelles). S'ajoutent à cela les messages de vagues connaissances adressés sur les réseaux sociaux qui comme tous les messages de vagues connaissances adressés sur les réseaux sociaux tiennent en un seul mot paresseux et qui ne mange pas de pain : «#soutien ».